samedi 27 septembre 2008

CAFAYATE

Un petit coucou sans photos car il n y a pas de wifi, et l ordi date de 1874. On est parti tres tot ce matin pour Tafi del Vallee, chouette et paisible village a 2100 metres d altitude. Reposant, magnifiques paysages. Puis nous avons fait route vers Cafayate, ou l on a atteri dans une auberge super mignonne, un petit truc familial, chaleureux, decore avec gout, au milieu des vignes. Car nous sommes dans une region viticole, et on part demain matin a velo, decouvrir les vignes, et le parait-il fameux Canyon de Cafayate. (on est toujours entre Tucuman et Salta) On est a present dans la cordillere des Andes, avec les indiens, les vrais de vrais, mais sans tipi quand meme
Vous devrez attendre un peu pour les photos, mais je vous promet que l attente vaut le coup.

vendredi 26 septembre 2008

PRECISIONS

Yououh les amis, une petite carte pour voir où on est. Parce que je vous dis Tucuman Tucuman, et si vous ne savez pas où c'est, vous vous en foutez comme de l'an 38 avant CloClo. On quitte la ville demain matin tres tot, pour monter vers Salta; en faisant une halte à Tafi de Valle, Quilmes et Cafayate. L'hiver est pas encore fini qu'il fait une chaleur étouffante à tuer un mammouth andalou. On quitte peu à peu nos repères de villes occidentales, et ca c' est chouette. (cliquez pour agrandir)

jeudi 25 septembre 2008

BIG BROTHER COCA COLA

Après un post pseudo-culturo-machin, un peu de légèreté....on le savait déjà mais, Coca Cola a VRAIMENT acheté le monde entier!





UNE JOURNEE PARTICULIERE A TUCUMAN

Hier, on s'est fait une petite journée off (juste 3 ou 4 heures de marche quoi ;)) lorsqu'on s'est rendu compte que le 24 septembre, à Tucuman, n'est pas un jour comme les autres. Ville où l'indépendance a été proclamée, la ferveur nationaliste y est plus grande; et les Tucumaniens ne chôment pas que le 9 juillet (jour de l'indépendance), mais aussi le 24 sept, jour de victoire sur les espagnols dans la bataille de...Tucuman. Résultat; tout fermé; nous, bien sur sans sous parce que les banques étaient fermées et qu'on avait quasi plus de pesos. Alors on a arpenté un peu les rues de cette ville, tres jolie, où des orangers bordent quasi toutes les routes. On aime vraiment bien, alors finalement on reste un jour de plus. Et en fin de journée, on a assisté à un évènement tres particulier: une messe géante avec hauts parleurs, et agitation de drapeaux argentins (ambiance très calme et fervente). Puis procession d'évèque et prêtres avec membres de l'armée et représentants de la ville; tous sur le même plan. Très frappante cette illustration de non spéaration église/état (militaire). Et pour finir, dans une autre rue, défilé de gauchos et gauchottes, en costumes et sur leur cheval. Une journée très particulière.
Allez, quelques photos de cette tres jolie ville.





mercredi 24 septembre 2008

DYSNEY LAND

Ce post aurait dû être envoyé avant hier d'igazu, mais ma connection à dos de mulet a refusé de charger les photos. Je vais donc être brève et copier-coller ce que j'avais préparé, car je sors de 24h de bus, qui ont succédées à une journée de marche complète, donc autant dire que je suis dans un état proche de L'Ohio, et même de la Bolivie au stade ou j'en suis. Nous avons donc laissé Tracy à Igazu, qui a fait route vers Buenos Aires; et nous sommes partis, et même arrivés maintenant, à Tucuman; au nord-est argentin, appelé aussi "région andine" (y aurait apparemment un rapport avec une cordillère). Je ne vous en dirais pas plus sur cette ville ce soir car 1/je la connais depuis à peine 2h; temps de trouver une auberge compris et 2/je ne rêve que d'un lit....alors j'y vais.....Juste signaler qu'on a eu nos premiers contrôles routiers par la gendarmerie nationale. C'était marrant.

Igazu, la ville aux deux visages. Une rue commerçante avec bars branchés et boutiques chics pour satisfaire le touriste, et derrière ces rues, des enfants aux pieds nus, des maisons délabrées. Une ville fantôme où 2 mondes se heurtent, ou du moins vivent en parallèle. Et à quelques kilomètres, notre auberge de darladirladada avec piscines et palmiers. Et encore à quelques kilomètres de là, Disney-Igazu-Land. Des passerelles en métal, blindées de monde traversent la "jungle". On a croisé quelques papillons et oiseaux, pas fous les zanimaux; des hordes de touristes en tongs sur des routes bien délimitées, ils préfèrent éviter de voir ça.
Et inondés une fois de plus. On a pris le bateau d'attrape-touristes dont le seul but est de t'emmener au plus près des chutes pour que tu prennes la saucée de ta vie. On a joué le jeu et beuglé comme des veaux.
Bon, je pense que sur ce coup la, de belles photos vaudront mieux qu'un long discours. Parce que c'était super beau quand même.

PS: ah oui, je voulais vous annoncer en douceur; surtout que personne ne s'attende à avoir un cadeau sud-américain. Un gentil canadien s'est servi sur mon compte je ne sais comment. Alors advienne que pourra, l'aventure continue...mais le budget a fondu comme ducle de leche dans un four. Je peux vous ramener des cailloux du Machu Pichu, ca vous dit??








dimanche 21 septembre 2008

CORDOBA...IGAZU ou la route de la pluie

12h, hier, on sort de l'auberge avec tous nos sacs; le bus est dans un quart d'heure, nous ne sommes pas loin de la station de bus et il suffit de lever un demi doigt dans ce pays pour qu'un taxi s'arrête. J'ai oublié d'ajouter qu'il tombe des cordes surhumaines depuis des heures et que les rues sont des torrents. Nous nous avancons donc en direction de la gare, levant nos bras, nos jambes...rien...pas un taxi s'arrête, bon...on va marcher un peu et puis on va l'avoir notre taxi.....rien de rien....merde, pas un taxi de vide, pas un taxi pour nous prendre, et l'heure tourne et on est deja des souches trempées jusquà l'os. Quand on a bien compris que personne nous déposerait, on a engagé une course contre la montre, du genre, 7mn pour avoir le bus, il tombe des cordes, et t'as au bas mot 18kg sur le dos. Et bien on l'a eu notre bus. Nos pantalons, chaussettes, chaussures, etc étaient trempés jusqu'à la dernière fibre, et les 22h de bus n'ont même pas réussi à les sécher. On a juste trainé une odeur de yack malade pendant tout le trajet; en slip sous nos couvertures, les pantalons étendus comme on pouvait. La classe brésilienne quoi. Et 22h après, toujours des torrents de pluie! Mais a y est, on est aux portes de la jungle, dans une auberge de djeunes où tout est fait pour que ce soir tu emballes. Et demain, a nous les crocrodiles, perroquets, et figuiers étrangleurs. En espérant fortement que ca ne sera pas à nous les boas constrictors.
Je voulais vous mettre une petite vidéo de la pluie qui s'abattait sur l'auberge, mais internet dans la jungle, c'est plus ce que c'était.

vendredi 19 septembre 2008

CORDOBA

Une après midi à parcourir les rue de Cordoba; beaucoup d'églises et de bonnes soeurs, d'architecture coloniale et le début de la Cordillère des Andes au loin.
Puis aujourd'hui, visite d'Alta Gracia, à une heure de Cordoba; avec son Estancia Jésuite classée au Patrimoine de l'Humanité, et la maison-musée où le Ché a passé son enfance.
Et demain midi, 20 heures de bus pour rejoindre Puerto Igazu et ses chutes, en plein coeur de la forêt tropicale amazonienne, à la frontière brésilienne.
CORDOBA



ALTA GRACIA


La maison-musée du Ché

mercredi 17 septembre 2008

ROSARIO

Après 4 heures de bus lundi après midi, nous sommes arrivés à Rosario, la ville de naissance du Ché, donc. Bordée par le Rio Parana (pour un peu de Géo hein!), c'est une chouette ville. Bien plus sympa que Buenos Aires. Les gens y sont plus beaux et moins en stress j'ai l'impression. Au milieu du Rio Parana, il y a quelques iles qui avaient l'air très chouettes, mais on ne peut y aller qu'en été. Ca apprendra à voyager hors saison tiens ;)
Si vous nous pensez toujours à Rosario, détrompez vous. Après une nuit de bus, nous sommes arrivés vers 5h30 ce matin à Cordoba, 2e ville du pays, encore un peu plus au Nord ouest du pays. On monte vers la chaleur! youpi!
Et pleins de photos pour rattraper ces 2 jours.













lundi 15 septembre 2008

ON THE ROAD

Après une petite semaine passée à Buenos Aires, nous nous apprêtons à prendre la route pour Rosario, puis pleins d'autres choses que vous pouvez voir sur la carte. Ce n'est qu'un tracé approximatif qui peut bouger selon les envies. Tracy vient avec nous jusqu'aux Chutes d'Igazu (Rosario, Cordoba, puis les Chutes),puis après, ca sera cap vers le Paraguay.
Le sentiment que laisse cette ville est mitigé. On sent que les gens ont du bien vivre, et que tout d'un coup, la ville a été laissée en plan. Elle a puisé dans les archi et styles d'un peu tout le monde, surement au gré des arrivées des colons. La vie n'est pas très chère pour nous qui venons de France, mais elle doit l'être particulièrement pour les argentins. Voila une petite impression de la ville; impression à approfondir lorsque l'on repassera par ici dans près de 2 mois. Hasta luego les gens!

dimanche 14 septembre 2008

ON SATURDAY

Hier soir, on est sorti, fêter l'anniversaire de Pilou, avec des amis à lui de Buenos Aires. On est allé dans une boîte illégale (t'as vu Tracy, je l'ai placé! ;)) On a dansé sur de la musique d' il y a X années, ils ont peur de rien ici, c'est Stardust et Blondie qui s'enchainent. et retour en taxi, avec comme d'hab, grande discussion sur le foot sur fond de "Zidane! Barthes!.... grande grande! Domenech!!...beuuuh...chicken chicken!! Le foot, ca a un langage international.
Quelques photos en vrac. Et demain, on part pour Rosario, la ville de naissance du Ché.
EDIT demandé par mon lecteur de papa: Rosario est la 3e plus grande ville d'Argentine, située à environ 4h de bus au Nord Ouest de Buenos Aires. je vous en dirai plus une fois sur place!




samedi 13 septembre 2008

CLICHES FACILES (mais c'est drôle de caricaturer)

Les Portenos (habitants de Buenos Aires), ils font la queue pour prendre le bus

Les Portenos, ils ont tous un chapelet accroché à leur rétro

J'ai pas de photos, mais les Portenos, c'est des fous du volant, que si il y a un piéton, ils accélèrent et que nous, les français qui d'habitude traversons quand on veut, et bien là, on attend sagement le feu vert


Les portenos, ils mangent des Panchos dans la rue (hot dogs)

Les portenos, ils ont tous les 3 mètres des petites guérites à bonbons et friandises

Les portenos, c'est des obsédés de la fesse, à chaque cabine téléphonique, on trouve flyers, etc, sans parler des kiosques à journaux qui regorgent de parutions bien visibles